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 Les écrits de la Réhil...

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sirix1995
Yeolume
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sirix1995


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Les écrits de la Réhil... Empty
MessageSujet: Les écrits de la Réhil...   Les écrits de la Réhil... EmptyLun 25 Fév 2019 - 23:03

Coucou !

Tout est dans le titre, aurais-je d'autre choses à préciser ? Je ne crois pas, voici pour commencer les deux premiers chapitres de l'histoire qui implique directement mes doll ! :3 Bonne lecture !

Les journaux de l'Académie d’Eriesther


Albhyne, première entrée

Bonjour cher journal. Je te commence suite à l’initiative de la grande directrice temporelle de demander aux étudiants de consigner leurs vies dans un cahier spécifique afin que ces derniers soient archivés à leur départ au sein de l’académie, pour tenir compte du temps qui passe.

Cet ouvrage devrait être compréhensible par n’importe qui. Qu’il provienne de l’académie ou non. Je prévois d’y décrire les différents concepts de notre monde au fur et à mesure de mes récits.

Je présume qu’il serait de bon aloi que j’introduise ce journal de bord par une présentation, qui fera lieu d’introduction.

Je m’appelle Albhyne. Je suis magicienne de rang milieu à l’Académie Magique d’Eriesther. Rang milieu, cela signifie simplement que je suis au milieu de mon cursus. J’ai fait autant qu’il me reste à faire.

Si dans beaucoup de nations, notamment la grande nation d’Eame, on vit grâce à la technologie, les villes rattachées à Eriesther vivent de la magie. En effet, il s’agit de la région de la Réhil où l’on retrouve le plus de potentiel magique. Ici, plus de trois personnes sur quatre sont liées à au moins une essence magique. C’est pourquoi l’académie de magie est très prospère et accueille énormément d’élèves.

A la naissance, chacun d’entre nous dans cette académie est rentré en résonnance avec soit une à trois essences spatiales, soit l’essence du temps. Il y a huit essences spatiales : l’eau, le feu, la terre, l’air, la vie, la mort, la lumière, et les ténèbres. Quand un mage maîtrise une essence, on dit simplement qu’il possède une magie essentielle, s’il maîtrise deux essences, il possède une magie linéaire. Et s’il maîtrise trois essences, il possède un triangle magique.

Moi, je possède le triangle qu’on appelle le triangle blanc : vie, terre, et lumière. Un triangle ou une ligne sont forcément constitués d’essences voisines sur la grande rosace magique. La rosace est une figure géométrique complexe qui permet de représenter les différents plans et degrés de la magie. Elle est constituée de deux cercles concentriques, d’une étoile à huit branches et d’une étoile à trois branches. Le cercle périphérique désigne l’espace, et les huit branches désignent chaque élément. En partant du haut, dans le sens des aiguilles d’une montre il y a l’air, la mort, le feu, la lumière, la terre, la vie (c’est mon triangle, donc), l’eau et les ténèbres. Le cercle central symbolise le temps, coupé en trois parties : le passé, le présent, et le futur.

Pour en revenir à moi, je suis âgée de 14 cycles, je suis blonde, avec des yeux verts, d’apparence plutôt jeune et calme, et je suis davantage tournée vers la théorie magique que la pratique.

Chaque magicien de l’académie adapte son enseignement comme il le souhaite, en suivant les cours qu’il désire et en parfaite autonomie. Ne sont structurés que les paliers : rang début, rang milieu, rang final, rang de perfectionnement. Bien qu’aucune durée ne soit prérequise pour validée un rang. La plupart des gens mettent entre 10 et 20 cycles pour valider leur cursus.

Aujourd’hui était ma première journée de cycle. Mon cinquième à l’académie. L’académie est un immense château de pierres cristallines brillantes sous le feu des étoiles. La bâtisse borde une falaise tout aussi grande qui surplombe la mer. De l’autre côté, c’est la forêt, forêt qui était sous la neige quand j’ai arpenté son chemin vêtue de mon ensemble d’étudiant bleu pâle orné de fleurs et de pompons.

J’adore la neige. Elle donne au monde un aspect lumineux, calme, et apaisant. La voir tomber est pour moi une des plus belles magies que l’on puisse voir. Comme si des étoiles se décrochaient du ciel pour tomber à nos pieds, en milliers de petits diamants étincelants.

Je marchais, donc, le long de ce sentier fin et sinueux, entre l’ombre des grands arbres et la danse des flocons. Mes pieds et mon bâton laissant des traces s’ajoutant aux quelques précédentes dans le grand tapis blanc.

Pour faire de la magie, j’utilise un bâton, fait de bois et contenant un cristal d’améplifière blanc.

Quand un mage naît, il entre en résonnance avec les essences. C’est comme si on tapait sur une cloche. La magie, c’est le son de la cloche, qui dure toute la vie du mage, bien que parfois il s’atténue avec le temps. Cette vibration, le mage ne peut rien en tirer, mais il peut la transmettre à certains matériaux, comme les vibrations de la cloche qui partent dans notre main si on touche cette dernière. Ces matériaux, soumis à la vibration magique, permettent de matérialiser cette vibration sous diverses formes et pour un tas d’usages différents. Ce sont les sortilèges et autres tours de magie qui, en fonction de nos essences, nous permettent tout un tas de choses différentes.

L’améplifière est une pierre transparente très réceptive aux vibrations magiques. Notamment aux éléments du triangle blanc. C’est donc l’artéfact parfait pour moi. Il me vient de ma famille. Il n’est donc plus tout jeune, mais l’améplifière est une de ces pierres qui se fiabilise en vieillissants. Les cristaux jeunes sont plus instables que les pierres anciennes et usées. Il existe plein de matériaux sensibles aux vibrations magiques. Certains bois rares, des minéraux comme l’ordèce, le transpaverre, la sélimate…

Les arbres se sont fait de moins en moins nombreux, puis est arrivé la grande cour toute blanche surplombée par les immenses tours de l’Académie. Cette forteresse est immense. Bien plus grande que la plus grande des forteresses volantes Eaméennes. Des centaines de mage y vivent nuit et jours, pendant chaque cycle.

Quand j’ai passé la grande porte, le jour se levait à peine. J’étais parmi les premiers étudiants à arriver à l’école. Il faut dire que ma famille ne vit pas loin d’elle, dans un petit village en marge de la forêt de l’académie. J’ai remonté le labyrinthe de couloir que je connais maintenant comme ma poche jusqu’à la chambre qui m’est attribuée depuis mon premier cycle ici. Mes affaires y avaient déjà été entreposées. C’est une des traditions étranges de l’académie. Les affaires sont cheminées les premières par la voie des airs, et les étudiants arrivent ensuite, à leur arrivée tout est prêt pour leurs études.

Je suis dans une des chambres les plus hautes de l’académie, dans une des tours annexe, on a une très belle vue de la forêt, de là, dommage qu’il  n’y a dans cette petite pièce qu’une fenêtre. Il y a cinq lits dans cette chambre, mais actuellement, seul quatre sont occupées.

Ma voisine la plus proche s’appelle Mohr-Gänn. C’est une grande magicienne qui a bientôt fini son rang milieu. Allure fantômatique, yeux vitreux, et une spectaculaire chevelure sombre aux reflets rosés qui traine derrière elle. Elle est toujours vêtue d’une grande cape noire et ne se sépare jamais de son sceptre d’ordèce taillé en forme de chouette. C’est une personne très intéressante avec qui j’ai souvent des conversations passionnantes. Mais c’est quelqu’un de très triste. En effet, elle maîtrise le Triangle Noir…

Dans notre monde, tous les mages ne sont pas vus de la même manière. Et bien que nous ignorons pourquoi certains maîtrisent certaines essences et d’autres d’autres, nos éléments sont très déterminants dans notre place dans la société. Les nobles et les puissants sont les mages du temps. En effet, ce sont les seuls qui ne maîtrisent pas une essence spatiale, et la magie du temps fait partie sans conteste des plus puissantes. Et ses adeptes étant rares, ils font partis des plus hautes strates de la société magique, et sont très respectés.

En général, pour les mages maîtrisant les magies spatiales, il est plus questions de clichés et d’images prédéfinies que de rang sociétal. On voit les mages de lumières comme sages et calmes, les mages de feu comme impulsifs, les mages de la terre comme brutaux…Ce n’est pas forcément vrais, je connais des mages de feu plus calmes que la flamme d’une bougie et des mage de terre plus doux que du sable fin. Mais dans toute société, les clichés ont la vie facile.

Mais plus que tout, les mages de la mort, ainsi que les mages des ténèbres, jouissent d’une mauvaise réputation. Ces éléments sont relativement rares dans la population magique. Presque autant que le temps. Leur magie permet comme toutes les magies du bien comme du mal. Seulement, beaucoup de mages ont peur de la mort et des ténèbres, la magie noire est une magie qui n’a été que peu explorée, et surtout par des mages malfaisants. Ainsi, le raccourci est vite fait, sur ces deux éléments. Et Mohr-Gänn, elle maîtrise les deux. Le triangle noir réunit la mort, l’air et les ténèbres.

Mais Mohr-Gänn n’est pas une personne mauvaise, malgré les grands airs qu’elle peut avoir, c’est surtout quelqu’un de très solitaire et de très investi dans ses études. Elle ne souhaite qu’une chose : prouver au monde qu’elle est quelqu’un de bon.

Ma seconde voisine de lit, c’est Florhestella, c’est un mage essentiel de lumière. Elle vient d’une famille assez pauvre venant du sud du pays. C’est une vraie étincelle avec des bras et des jambes. Toujours joyeuse et encline à la plaisanterie. J’ai toujours été impressionnée par sa capacité à positiver en toute circonstance. Elle est plutôt courte sur patte, avec un teint très coloré, un petit nez rebondi, et de longs cheveux noirs. Sa cape de magicienne est bleue, ornée d’étoiles, et elle pratique sa magie avec une ancestrale lanterne de sélimate. Ce genre d’artefact n’est plus utilisé depuis des cycles et des cycles, mais force est d’admettre que ça lui réussit plutôt bien.

Et enfin, ma dernière voisine de lit s’appelle Chroneive-Lÿsa. C’est certainement celle que j’apprécie le moins, c’est une magicienne temporelle de noble provenance. C’est une nièce au second degré de la grande directrice. Si en soit elle n’est pas méchante, elle est assez capricieuse et plutôt imbue d’elle même. C’est une grande blonde bien maquillée vêtue d’une robe ornée d’arabesque, le tout surplombée d’une noble cape noire en fourrure. Il faut bien admettre que ça lui donne un sacré style. Elle pratique la magie à l’aide de deux dagues d’améplifière. Une bleue, et une rouge.

Plusieurs fois Florhestella et Mohr-Gänn ont projeté de se plaindre aux gardiens des clés pour que Chroneive-Lÿsa change de chambre. Je les ai toujours nuancées. Je n’aime pas ne pas aimer les gens, mine de rien, toutes les quatre, malgré des disputes de temps à autres, on a beaucoup de bons moments, et de bons souvenirs dans nos têtes, je serais triste que l’une d’entre nous se retrouve exclue de cette petite chambre. Chroneive a un sacré caractère, mais elle n’en reste pas moins gentille, quand elle y arrive.

A écrire ainsi je me rends compte que j’ai déjà rempli une sacrée partie de mon carnet. Plus qu’il n’en faudrait pour écrire une simple journée. Peut-être que je vais m’arrêter là pour cette fois, il est tard. Cher journal, je te dis à la prochaine entrée.


Mohr-Gänn, deuxième entrée

S’il y a bien un son que je déteste, c’est celui de cette saleté de carillon de cette saleté d’horloge mécanique.

-Chroneive ! Eteint moi ce musicien mécanique de malheur !

Les magiciens du temps utilisent leur magie pour tout un tas de choses. Mais une des utilisations les plus usuelles de cette magie est de créer des horloges synchronisées sur le temps, qui ainsi donnent l’heure en toute circonstance et peuvent même annoncer certains moments de la journée via différents procédés. Le plus populaire étant la musique joyeuse et entraînante. Et bien évidemment, ça fait quatre cycle que je me fais réveiller tous les matins par celui de ma chère, adorée et vénérée voisine de chambre.

-Debout tout le monde ! On va être en retard !

 La voix fluette et calme d’Albhyne n’est pas non plus le réveil qui me ferait envie. En même temps, je ne crois pas connaître un réveil qui me fasse envie. Enfin bon. Allez. Il est temps de sortir de là.

 Je me hisse péniblement sur mes deux jambes, pousse lourdement sur mon dos, et me lève donc. Etirant non sans fatigue mes bras engourdis. C’est parti pour une nouvelle journée. La première de cours de mon cinquième cycle. Allez, motivation motivation. Le tout, c’est de penser à ce qu’on va apprendre.

 J’ouvre enfin mes pauvres yeux. Ils focalisent doucement et la petite pièce ronde qui nous sert de chambre apparaît. Devant moi, Chroneive-Lÿsa émerge doucement, dans sa nuisette noire, occupée à régénérer le cristal d’énergie de son horloge.

 La plupart d’entre nous utilisent des artéfacts pour pratiquer la magie. Nous leur transmettons notre vibration magique afin de lancer des sortilèges. Mais il est certains minéraux qui peuvent conserver une vibration magique quelque temps malgré le fait qu’ils ne soient plus en contacts avec leur porteur. C’est le cas des horloges des mages temporels, par exemple. Elles tiennent à peu près une journée à pleine vibration. Passé ce délai, leur énergie s’estompe et leur synchronisation temporelle devient de plus en plus imprécise. Mieux vaut donc les recharger tous les matins. La jeune blonde ferme les yeux doucement, tenant le petit objet dans sa main droite, et posant sa main gauche sur son front. La transmission de vibration pourrait s’apparenter à un état de transe, ou de méditation. Il peut d’ailleurs être très éprouvant sur le long terme, étant donné la concentration et l’effort physique qu’il demande.

 Albhyne, dans sa chemise de nuit d’un bleu délavé déplie sa cape et sa robe de magicienne, ses affaires de cours sont posées sur le lit. Et bien évidemment, Florhestella, sous ses trois tonnes de couverture, continue de ronfler à pleins poumons.

-Flo ! Faut se réveiller ! On a cours aujourd’hui ! Commente d’une voix un peu plus sèche la magicienne blanche en mettant ses lunettes.

La concernée n’a eu d’autre réponse qu’un son proche de « mgnengmengnpaenvie… »

-Florhestella ! Vous êtes priée de respecter les exigences de cette école si vous tenez à valider vos certifications magiques ! Nous avons cours dans quelques parcelles d’heures. Si vous n’êtes pas levée au trente-quatrième tic de ce réveil c’est moi qui vous lève.

Chroneive-Lÿsa n’est pas aussi patiente qu’Albhyne. Son ton d’impératrice précieuse n’arrange rien. Peu de gens ne cèderaient à un caprice de ce monstre. Florhestella n’y fait pas exception.

-Mhgngéboncébonmelève…
-Première pour la salle de bain, fais-je d’un ton monocorde.

 Un des avantages à dormir dans les hautes tours du château, est que les espaces sont beaucoup plus restreints, et ainsi, nous n’avons pas à partager notre salle de bain avec une des autres chambres. Bonne contrepartie à tous les escaliers qu’on se tape à chaque fin de journée pour aller dormir, je présume. Albhyne opine calmement de la tête pour toute réponse. Et Chroneive renchérit de son ton mélodieusement délicat :
« Bien. Mais faites vites, Mohr-Gänn. »

 Je confirme d’un bref signe de tête et porte mes deux mains à ma nuque pour dénouer ma robe de nuit blanche, qui tombe à mes pieds, libérant mon jeune corps d’adolescente déjà bien formé pour son âge. Les autres n’y prêtent pas attention. Cela fait quatre cycles que nous partageons la même chambre et nous nous sommes toutes vues dans notre plus simple appareil. D’une légère secousse je débarrasse mes épaules de la longue et broussailleuse crinière auburn aux reflets rosés que sont mes cheveux. Ils descendent bien au delà de mes pieds et traînent en partie sur le sol. Certains disent que c’est d’un autre temps et des moins hygiéniques, et je leur répond simplement de se mêler de ce qui les regardent.

J’ouvre doucement la porte à côté de la penderie, une toute petite pièce dans laquelle peut à peine tenir une personne se trouve derrière, carrelée d’orange. J’entre et referme derrière moi. Sur le plafond se trouve une armature de fer cerclant un cristal bleu luisant. C’est une sélimate éternelle. Une des plus rares de notre monde. Elle a la faculté de conserver les vibrations magiques sur plusieurs dizaines de cycle. Elles sont utilisées pour divers usages, mais celle-ci a été enchantée par un mage d’eau. Une vibration légère de ma part et la pierre accentue sa lumière, émet un léger son aigüe et harmonieux, tout en libérant un filet d’eau qui part lézarder mes courbes en un millier de petits serpents.

Il ne me semble pas essentiel de détailler davantage la douche du matin dans ce journal. Aussi reprend-je mon récit à ma sortie de la douche, après avoir éteint la pierre d’une nouvelle vibration légère. Albhyne, débarrassée de ses vêtements se dirige vers moi avec un léger sourire, me faisant signe qu’elle compte prendre son tour de douche. Je me décale légèrement, elle entre, et de nouveau le chant de la pierre éternelle se fait entendre. Pendant ce temps, Chroneive sort un à un de sa valise ses différents livre de magie. Ses dagues et sa ceinture de mage temporel sont posées sur son lit. Florhestella, assise sur le sien, se frotte péniblement les yeux.

-Prêtes pour la première journée ? Lance-je d’un ton peu énergique.
-J’ai personnellement hâte de commencer nos nouveaux cours. Nous arrivons à un âge où la maîtrise de notre magie est davantage tournée vers la perfection de nos acquis que l’initiation. D’autant que nous auront accès aux hautes épreuves, cette année, déclare Chroneive d’un ton hautain.
-Ah…C’est vrai, commentais-je sans grand aplomb.

 Chaque cycle, en dehors des cours, se déroulent à l’académie une série d’épreuves de magie qui ont plusieurs difficultés. Il s’agit de concours de potions, de sortilèges, des courses de balais volants…

 Ces épreuves ne sont pas obligatoires, il s’agit d’une vieille tradition de l’académie qui servait autrefois à motiver les élèves, aujourd’hui, il s’agit simplement du folklore. L’équipe, car oui, cela se fait en équipe, qui remporte le plus de victoires devient l’équipe Exemplaire du cycle. Dans le temps, c’était une distinction qui avait beaucoup de valeur, mais qui n’en a plus beaucoup, aujourd’hui. Depuis notre deuxième cycle ensemble, nous essayons de remporter les épreuves. Par jeu. Même si Chroneive en attend sans doute une gloire certaine.

 A mesure que la discussion avance, Albhyne a passé le relais de la douche à Chroneive-Lÿsa, puis elle même à Florhestella…Cette dernière prend du temps à sortir de sa douche. Nous avons déjà toutes trois eu le temps d’enfiler nos robes et de préparer nos capes.

-Si on fait les épreuves cette année, il va falloir décider laquelle se charge de quoi, fais-je. 

Les épreuves sont effectivement faites par un membre de chaque équipe à chaque fois, et le but est que tous les membres participent au moins une fois.

-Je peux participer à toute épreuve, étant donné mon niveau dans toutes les matières. Il vous suffira de choisir les vôtres en fonction de vos points forts, répond Chroneive d’un ton pédant.
-Si je puis me permettre, votre altesse, réponds-je d’un ton sarcastique, je pense être meilleure que vous en ce qui concerne les sortilèges.

Chroneive-Lÿsa me renvoie une grimace, tandis qu’Albhyne roule des yeux avec lassitude.

-Toutes les matières, ça me fait bien rigoler, je suis sûre que tu n’es même pas capable de passer trois anneaux sur le parcours de balais !

 La douche a réveillé Florhestella, qui sort de la petite pièce en balançant une serviette sur le haut de la porte, pour se diriger vers ce capharnaüm qu’est son étagère de vêtements.

-D’où vous viens cette insolence Florhestella ? Je vous rappelle que j’ai obtenu mon examen de vol au cycle dernier.
-C’est pas d’avoir l’examen qui te suffira pour gagner une course, le balais, c’est bien plus complexe que ce qu’on étudie en cours ! Lance la demoiselle aux cheveux noirs en attrapant un bloomer de la masse difforme de ses vêtements.
-Je suis très bien capable de compléter le parcours de l’école en un temps convenable, répond Chroneive, piquée.
-Ça ne change rien au fait que je t’écrase en la matière, ma belle, renvoie la demoiselle qui semble s’amuser de la réaction de la magicienne temporelle.
-Et bien laissez moi vous dire que…
-Vous n’allez pas encore commenc…

 Albhyne allait interrompre les deux d’un ton lassé quand soudain on toque à la porte. Dans un mouvement princier de vexation, Chroneive se dirige donc vers elle.

-Eh attends ! Tu vas quand même pas…Fait Florhestella qui n’a encore sur elle qu’un bloomer noir, cachant déjà sa poitrine par réflexe. L’impératrice n’a visiblement que faire de la remarque. Ce qui ne peut m’empêcher d’esquisser un sourire de moquerie malsaine.

 Derrière la porte se trouve une jolie jeune fille aux cheveux châtains roux, de notre âge apparemment. Elle porte une jolie robe brune avec une cape brillante de reflets dorée, elle tient dans ses mains deux grosses valises. Elle nous dévisage quelques instants puis rougit de honte quand ses yeux se posent sur Florhestella qui doit faire approximativement la même tête qu’elle. Un rictus m’échappe.

-Pardon ! Pardon ! Je n’aurai pas dû vous déranger aussi tôt, je suis désolée, vraiment vraiment vraiment désolée.

 La demoiselle a une voix très aigüe, qui bien que certainement amplifié par sa panique me paraît déjà difficile à supporter.

-Laissez, laissez, lâche simplement Chroneive-Lÿsa en renvoyant à Florhestella un petit air satisfait. C’est à quel sujet ?
-Je…Je viens d’arriver à l’académie, je suis nouvelle. Le gardien des clés 
m’a dit que ma chambre se trouvait ici.
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